Mots clés : Belgique
Dans son atelier, le peintre Walter Swennen nous invite à un va-et-vient savant et ludique, entre ses associations de pensée et ses matériaux de création, entre une manière d’être et une manière de peindre.
Né dans l’immédiat après-guerre, Walter Swennen produit depuis les années 80 une œuvre indépendante et radicale. Il tire la langue au langage. Quand les paroles tournent autour du pot et s’emmêlent les pinceaux, la peinture reste seule maîtresse du jeu, se jouant de l’arbitraire des images et des mots.
De Bruxelles à New York, avec la complicité de la réalisatrice et de commissaires d’art contemporain, Swennen dialogue avec ses tableaux. Et nous voilà pris par le gai savoir du peintre philosophe, où Buster Keaton tombe sur Le Titien, Krazy Cat monte à Dada, Mickey met des oreilles à Mallarmé et Boris Vian improvise avec Thelonious Monk. Walter Swennen a l’art de ne pas se prendre au sérieux mais de parler sérieusement de la peinture.
C’est un drôle de grand peintre belge que le film nous révèle avec une espiègle pertinence.
Ils ont commis des actes graves, délictueux ou criminels. La justice les a jugés irresponsables de leurs actes au moment des faits. Ils sont internés et incarcérés pour une durée indéterminée entre les murs de l’annexe psychiatrique de la prison de Forest.
La Nef des fous nous plonge au cœur de cellules où l’humanité semble avoir été oubliée. En confiance, les détenus se révèlent et nous livrent leurs espoirs plus ou moins réalistes d’être libérés un jour…
Septembre 2008, dans une ferme des Ardennes s’ouvre une nouvelle école : Pédagogie Nomade. Élèves et professeurs veulent créer et expérimenter un contexte pédagogique radicalement neuf. Dès le départ, projets et rêves de liberté fusionnent… mais ici tout est à construire au propre comme au figuré… "Et toi que fais-tu de ta liberté ?"
Ce film était sélectionné dans le cadre du Prix des lycéens du Cinéma 2014.
Magritte de la meilleure musique originale 2014
Une nuit, sur un pont... un coup de couteau. Il y a Pouga. Et il y a Julien. Le film montre le destin parallèle de ces deux jeunes hommes qui se ressemblent sans se connaître. Ils partagent les mêmes valeurs et un même désir d’absolu. Ils pourraient être amis. Et pourtant...
Ce film est une plongée exceptionnelle dans la vie d'après, celle d'une ex- djihadiste belge qui a purgé une peine de prison en Belgique pour avoir rejoint Raqqah et l'État islamique en 2015.
Dans ce document inédit, elle a accepté de témoigner à visage découvert. Safia Kessas, fidèle à son cinéma brut et sans commentaires, a suivi la jeune femme durant près de trois ans, y compris dans les salles de prétoire. Agée de 30 ans, cette ex-djihadiste est également poursuivie pour enlèvement d'enfant car dans son voyage vers la Syrie, elle a emmené sa fille, alors âgée de 5 ans. Elle tente aujourd'hui de réparer ses erreurs et essaie de retrouver le cours d'une vie "normale". Elle dit tout mettre en œuvre pour retrouver son rôle de mère.
Comment est-elle encadrée par les structures judiciaires, quelles sont les conditions de libération auxquelles elle doit se soumettre, comment les institutions de la jeunesse l'accompagnent dans le retissage du lien avec sa fille ? Quel regard porte-t-elle sur son passé de djihadiste et comment s'est-elle désengagée de la radicalisation violente ?
Ce document rare aborde toutes ces questions.